Le SERQ
Composé de l’ensemble des Régies de métropole et d’Outre-mer, il représente les employeurs dans les négociations de la branche et les accompagne dans la gestion de leurs salariés.
Histoire
Dès 1993, les Présidents des Régies de Quartier décident de créer un Syndicat Employeurs. Cette décision se fonde sur la volonté politique d’offrir une situation de travail apportant les mêmes droits sociaux à l’ensemble des salariés des Régies (droit commun et contrats aidés). Elle répond d’autre part à la spécificité des Régies qui développent une diversité d’activités, une diversité à laquelle ne correspond aucune convention collective de branche.Cette démarche s’est concrétisée en 1995 avec la création d’un Syndicat professionnel patronal, complétée par la signature en 1999 de l’Accord collectif National par l’ensemble des syndicats représentatifs des salariés (CGT, CGC, CFTC, CFDT et CGT-FO). En 2009, cet Accord collectif se transforme en Convention Collective Nationale de Branche des Employeurs de Régies de Quartier, qui s’impose à toutes les Régies labellisées et au Mouvement des Régies.
Depuis 1999, de nombreux accords ont été conclus dans le cadre de la Commission paritaire : prévoyance, mutuelle, mise en place d’un Observatoire des métiers et des qualifications… Une grille de classification permet la reconnaissance des statuts et des fonctions exercés dans les Régies.
La Convention collective nationale évite les distorsions en termes de politique sociale. Elle assure un rôle de mutualisation et de solidarité entre associations, là où celles-ci ne pourraient bénéficier de tels dispositifs (prévoyance, formation…). Enfin, elle contribue à promouvoir l’accès à la citoyenneté par un corpus de règles et d’apprentissages de la vie en entreprise.
Rôles
En tant que syndicat professionnel, le SERQ a pour rôle de défendre les intérêts de ses adhérents.
Cet objectif prend plusieurs formes :
- La principale mission est de représenter les employeurs des Régies lors des discussions et négociations paritaires. Cette représentation s’effectue notamment au sein des commissions de négociation, des réunions paritaires, du comité de pilotage de formation (composé des membres du Mouvement des Régies et du SERQ), de la Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation, etc.
- Le SERQ a également pour mission l’accompagnement et la professionnalisation des employeurs en matière de droit social et dans l’application de la Convention Collective Nationale (numéro IDCC 3105). L’accompagnement se fait par mail, par téléphone, lors de réunions, lors de webinaires, de formations ou via la mise à disposition d’une boite à outils avec des modèles clés en main au service des Régies (modèles, notes juridiques, infos Serq)
- Le SERQ travaille en étroite collaboration avec la tête de réseau, le Mouvement des Régies (ex-CNLRQ) aussi bien avec le Pôle Formation (groupes de travail formation et CPNEF, animation de formation pour le compte du Mouvement des Régies, …) qu’avec le Pôle Appui et Développement pour accompagner au mieux les Régies face aux enjeux sociaux, économiques et financiers.
- La défense des intérêts des Régies passe aussi par un travail commun avec le Mouvement des Régies auprès des pouvoirs publics et partenaires nationaux. L’objectif est d’exprimer les besoins et problématiques des Régies, les positionnements sur certaines thématiques, d’alerter sur tout dispositif nouveau qui aurait un impact sur le fonctionnement des Régies.
Afin d’élargir ce rôle de défense des intérêts des Régies, le SERQ adhère à l’UDES (Union des Employeurs de l’ESS) et le Serq est représenté au sein des délégations régionales de l’UDES
Présidence
Actuellement, la Présidence du SERQ est assurée par Patrick Forest, Président de la Régie de Quartier de Paris 14ème.
1. Un statut de droit commun pour tous
Les salariés embauchés en contrats aidés sont en CDI ou en CDD et s’inscrivent dans le cadre de la Convention Collective nationale des Régies (IDCC3105). Quel que soit leur parcours, le type de contrat qu’ils signent, tous bénéficient des mêmes droits sociaux.
La Convention Collective des Régies concrétise pleinement ce principe d’une vraie situation professionnelle, dans le respect des personnes et de la valeur du travail. C’est en particulier autour de ce lien salarial que se construisent les parcours.
Les contrats ne doivent pas être stigmatisants et la relation entre l’employeur et le salarié n’est pas induite par le type de contrat.
Les Régies de Quartier et de Territoire cherchent à offrir des emplois permettant aux habitants salariés de sortir de la précarité. Elles considèrent notamment que tout salarié doit obtenir de son travail un revenu supérieur au seuil de pauvreté et pour cela, selon sa situation et ses besoins, se voir proposer un emploi à temps plein ou s’y rapprochant.
2. Des niveaux de rémunération encadrés
Depuis le 1er janvier 2003, une grille de classification des emplois a été mise en place dans l’ensemble du Réseau. Pour chaque catégorie de salariés, la liste des emplois a été définie, emplois auxquels correspondent des échelons et des coefficients hiérarchiques, en fonction du degré de qualification, d’autonomie et de responsabilités. Pour chaque poste, il existe donc un niveau de rémunération minimal.