Ouest France, pour Nadia, « les gens veulent surtout être écoutés au quotidien »
Nadia habite à Cholet dans le Maine-et-Loire depuis 2013. Elle a décidé de s'engager dans son quartier et vient d'être recrutée par la Régie de Quartier de Cholet en tant qu'agente de médiation.
Originaire d’Espagne, Nadia Harrary habite depuis neuf ans le quartier Jean-Monnet, à Cholet (Maine-et-Loire). Aujourd’hui, à son tour au sein du conseil citoyen, elle porte la voix des habitants.
Nadia Harrary, 48 ans, habite le quartier Jean-Monnet, à Cholet (Maine-et-Loire), depuis 2013. Trois ans plus tard, elle intègre le conseil citoyen pour porter la voix des autres. En février 2022, elle est embauchée par la régie de quartier comme agente de médiation.
Comment décririez-vous votre quartier ?
Jean-Monnet est quartier accessible où les générations se rencontrent. On a beaucoup de jeunes et de personnes âgées. On a des infrastructures, des accueils de loisirs pour les enfants et les adolescents, une école maternelle, une école primaire, un restaurant. Mais pour tout le monde, le supermarché de quartier manque. On ne sait pas ce qu’il va y en avoir après Simply Market, on a entendu parler d’un Aldi. On attend, mais on a hâte. De même qu’ici, le marché du jeudi est très apprécié. Le maintenir est très important car il fait venir des gens de loin.
Selon vous, quelles sont les problématiques des habitants
On a tous des problèmes différents. Ici, les habitants n’en parlent pas spontanément, mais ils ont à cœur de donner une bonne image de leur quartier. La propreté de nos rues fait d’ailleurs partie des priorités du conseil citoyen. Son but, c’est de porter la voix des habitants.
Depuis début février, vous êtes devenue agente de médiation à la régie de quartier. Quelles sont vos missions ?
J’accompagne et j’oriente les habitants vers les organismes compétents. Par exemple, pour les tâches administratives, j’aide à monter un dossier pour une demande de passeport. Lorsqu’une famille a des problématiques économiques, je l’informe sur ses droits et je l’aide à faire une simulation d’aide auprès de la Caisse d’allocations familiales. Aider les autres, c’est quelque chose qui me tient à cœur, tout comme j’aime mon métier.
Recueilli par Lucile MOY
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